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Magazine Psychologies novembre 2010

 

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Retour de la présentation et débat avec Marie Andersen

à la librairie "à livre ouvert" de Woluwé St-Lambert 

 

 

poncelet andersen perversion

 

 

 

Commentaire d'un couple de participants à cette soirée :

 

Ma femme (psychologue clinicienne) et moi (ex éducateur), avons assisté au débat public à la librairie "A livre ouvert" à Bruxelles sur le sujet de "La perversion narcissique au sein de la famille". Le fait de présenter, ensemble, deux livres, radicalement différents dans la démarche, (l'un étant un roman autobiographique et l'autre un guide de déconstruction de la perversion du langage) a créé une dynamique, plutôt qu'une concurrence stérile, très efficace. Julie Poncelet lisait un passage de son roman, Marie Andersen décortiquait ensuite selon la démarche de son livre et le public intervenait. Une quantité impressionnante d'informations claires, utiles et concrètes ont été échangées entre les deux auteures et le public concerné. Ce qui m'a le plus étonné, c'est la vitesse des échanges et l'évolution rapide du débat qui est toujours resté compréhensible pour tout le monde. Les deux livres eux-mêmes présentent, en effet, cette qualité essentielle d'êtres plaisants et aisés à lire, tout en abordant un sujet des plus complexes qui soit: démonter les manipulations du langage visant à humilier, affaiblir et détruire progressivement l'autre dans l'image qu'il se fait de lui-même. Le débat était à la fois très intime, universel (conflits de pouvoir) et surtout: dans l'air du temps.   

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Article rédigé par Françoise Lison

 

pour le journal "L'avenir"

 

 

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=38905023&postcode=7760

 

Synthèse de la première soirée de présentation publique

à Celles par Daniel Simon, écrivain 

 

Un récit d’ouverture : Mauvaise enfant ! de Julie Poncelet

 

Présenter un nouvel auteur n’est pas un exercice particulièrement compliqué : l’œuvre est nouvelle, elle cherche des lecteurs, elle n’a pas de passé et ne souhaite que l’avenir. C’est le genre d’intervention que je fais donc volontiers en ayant le sentiment à chaque fois que je participe au premier accompagnement d’une vie qui sera brève comme les œuvres des hommes mais parfois déterminante et exigeante, à l’instar des aventures qui saillent soudain dans l’indistinct du vivant.

 

Ce fut le cas avec la rencontre de Julie Poncelet. Mon ami Ivan Vanaise m’avait invité, pour la DGAC, à faire cet exercice en début d’été, dans le tournaisis…Il y a de moins belles aventures…

 

La salle est communale et simple : nous sommes dans les périphéries de la bibliothèque. Madame Quiévreux nous accueille avec finesse et une sincérité palpable. Il va se passer quelque chose et la bonne centaine de personnes présente ne redoute pas la chaleur qui monte vite.

 

Julie est là, ses amis, sa famille, des témoins aussi.
Car s’il s’agit d’un témoigna, le livre Mauvaise enfant ! Est dans tous les cas un rude Récit de vie.

Cette matière m’intéresse, cette énigme de l’intime mise en récit me fascine. Ce jeu de voilé et dévoilé au nom d’un Pacte autobiographique me sollicite beaucoup. J’anime des ateliers de Récits de vie, j’édite des Récits (Collection Je, www.couleurlivres.be), je donne des formations, j’écris des articles (http://traverse.unblog.fr) et j’anime des rencontres comme celle passée avec Julie Poncelet.

 

Mais cette présentation ne fut pas ordinaire : le monde d’abord, nombreux hyper attentif, encouragèrent…On sent que quelque chose de fort a lieu à cet endroit. On encourage Julie, on l’assiste, on témoigne de sa présence…

 

Une lecture d’extraits particulièrement bien charpentés et donnés à entendre par Madame Bougard ouvre la séance.

 

La salle respire au rythme des phrases.

 

Les questions suivent naturellement et la franche tranquillité de Julie Poncelet fait le reste. Un ton juste, une parole libre, un regard clair. La salle est tendue, à l’écoute, se détend, rit, interroge, accompagne.

 

Mauvaise enfant ! Est le livre de la résilience face à la perversité narcissique…Mais, comment dire cela plus simplement ? Julie Poncelet a écrit un texte fort à partir d’une expérience de vie qui aurait pu la détruire de bout en bout, la laminer, la mettre à genoux. Nous, les lecteurs ne pouvons juger de la pertinence de telle ou telle assertion, de tel ou tel événement rapportés par l’auteur. Comme lecteur, j’accompagne, je lis, je suis touché, je réfléchis, mais je ne crois pas, je réfléchis, je scrute...

 

Mes questions ont donc tenté de faire entendre de l’intérieur cette voix nouvelle qui est celle de Julie Poncelet.

 

 

Daniel Simon

Ecrivain, éditeur

Soirée de Présentation du 23 juin à Celles.

 


 

 

 

 

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